ACTUALITÉ FRAISES

CONSENTIO
21 décembre 2023

Cette semaine, nous parlons fraises, production biologique et chaîne alimentaire.

Nous avons pris connaissance de données confirmant que les chiffres de la campagne de fraises de l'année dernière ont été maintenus.

Le secteur doit faire face à une augmentation des prix des coûts de production, entre 25 et 30 %, selon les déclarations de la Commission. Cette augmentation est répercutée sur les prix payés par le consommateur dans les supermarchés, soit environ 5 à 7 euros. 

Le prix reçu par l'agriculteur ne diffère pas beaucoup de celui de 2022 et se situe autour de 2 euros. Cette campagne de fraises à Huelva devrait générer 110.000 contrats de travail, dont plus de 50 %, soit 52.000, proviennent de Huelva.

Si nous parlons de production écologique, sachez que l'UE a pour objectif de faire en sorte que 25 % des terres cultivables soient cultivées de manière écologique d'ici à 2030, conformément à la stratégie Farm to Fork.

Si l'on atteint cet objectif, on pourrait économiser jusqu'à 4.000 millions d'euros en coûts environnementaux et climatiques causés par les émissions de nitrogène et de gaz à effet de serre, selon une étude à long terme menée par le ministère allemand de l'agriculture.

Si l'on compare les impacts négatifs respectifs de l'agriculture biologique et de l'agriculture conventionnelle sur le climat et l'environnement et qu'on leur attribue un prix, les coûts de l'agriculture sont supérieurs de 750 à 800 euros par hectare pour l'agriculture conventionnelle.

Ce tableau optimiste s'accompagne d'une mise en garde importante : l'agriculture biologique produit toujours des rendements inférieurs à ceux de l'agriculture conventionnelle.

Il faut prendre des mesures pour aider l'agriculture biologique à se relever, car elle est beaucoup plus résiliente face aux changements.

La loi sur la chaîne alimentaire établit l'obligation de formaliser le contrat par écrit dans toutes les opérations commerciales, à l'exception de celles dont le prix est inférieur à celui indiqué par la réglementation antifraude (actuellement 1 000 euros) et des opérations avec paiement en espèces.

Le gouvernement a infligé des amendes à 55 entreprises pour non-respect de la loi sur la chaîne alimentaire, entrée en vigueur en 2021, qui exige la transparence des contrats et interdit la vente à perte.  

Parmi les pénalisés, avec des montants allant de 1 800 à 14 500 euros, figurent de grandes chaînes de supermarchés telles que Carrefour et Dia.

L'Agence d'information et de contrôle alimentaire (AICA), une agence du ministère de l'agriculture, de la pêche et de l'alimentation, a publié la première liste des sanctions imposées aux entreprises pour des infractions graves et très graves à la loi sur la chaîne alimentaire, notamment les retards dans les points de paiement, l'absence de contrats écrits ou la non-inclusion du prix dans ces contrats.

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