Cette semaine, nous parlons fraises, production biologique et chaîne alimentaire.
Le secteur doit faire face à une augmentation des prix des coûts de production, entre 25 et 30 %, selon les déclarations de la Commission. Cette augmentation est répercutée sur les prix payés par le consommateur dans les supermarchés, soit environ 5 à 7 euros.
Le prix reçu par l'agriculteur ne diffère pas beaucoup de celui de 2022 et se situe autour de 2 euros. Cette campagne de fraises à Huelva devrait générer 110.000 contrats de travail, dont plus de 50 %, soit 52.000, proviennent de Huelva.
Si l'on atteint cet objectif, on pourrait économiser jusqu'à 4.000 millions d'euros en coûts environnementaux et climatiques causés par les émissions de nitrogène et de gaz à effet de serre, selon une étude à long terme menée par le ministère allemand de l'agriculture.
Si l'on compare les impacts négatifs respectifs de l'agriculture biologique et de l'agriculture conventionnelle sur le climat et l'environnement et qu'on leur attribue un prix, les coûts de l'agriculture sont supérieurs de 750 à 800 euros par hectare pour l'agriculture conventionnelle.
Ce tableau optimiste s'accompagne d'une mise en garde importante : l'agriculture biologique produit toujours des rendements inférieurs à ceux de l'agriculture conventionnelle.
Il faut prendre des mesures pour aider l'agriculture biologique à se relever, car elle est beaucoup plus résiliente face aux changements.
Le gouvernement a infligé des amendes à 55 entreprises pour non-respect de la loi sur la chaîne alimentaire, entrée en vigueur en 2021, qui exige la transparence des contrats et interdit la vente à perte.
Parmi les pénalisés, avec des montants allant de 1 800 à 14 500 euros, figurent de grandes chaînes de supermarchés telles que Carrefour et Dia.
L'Agence d'information et de contrôle alimentaire (AICA), une agence du ministère de l'agriculture, de la pêche et de l'alimentation, a publié la première liste des sanctions imposées aux entreprises pour des infractions graves et très graves à la loi sur la chaîne alimentaire, notamment les retards dans les points de paiement, l'absence de contrats écrits ou la non-inclusion du prix dans ces contrats.
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